Oyez, oyez manants. Arrêtez-vous, badauds et passants. Approche, peuple incrédule d’Oto Mustam ou d’ailleurs. Je suis la Symphonie détentrice du message d’Epilogue. Écoute, toi qui peines, les cors célestes retentir ; une ère nouvelle débute pour notre monde, un souffle nouveau vient laver sa vomissure et disperser les vilains qui le souillent. Ces nasses fétides dans lesquelles vous pourrissez, gens de peu, notre divine entreprise vient vous en extirper. Le temps est venu de l’incantation rédemptrice ; entendez la prophétie que je clame au nom de mes compagnons, mes frères d’armes d’Epilogue.

Que les fous qui contestent notre autorité soient avertis. Nous brandirons bientôt l’orgueil des drapeaux et des flammes, si vives qu’elles éblouiront les aveugles. Dans leur nuit éternelle, ils verront danser nos oriflammes sur le couchant des territoires conquis, quand défileront nos légions triomphantes. Et les sourds recouvreront l’ouïe lorsqu’en l’honneur des vainqueurs, les orgues entonneront leurs funèbres mélodies. Ces miracles, païens, Epilogue les accomplira, car son temps est venu.

Continuer la lecture…